L’Eau, un Bien commun qu’il faut savoir bien gérer dans toutes ses dimensions

 (18-20 octobre 2017)


Ce forum a porté sur la science, la sécurité de l’eau au regard des changements climatiques et l’apport de solutions innovantes dans le cadre de la gestion de l’eau et du développement durable.
L’évènement s’inscrit dans le cadre du PHI (Programme Hydrologique International), qui, pour sa 8ème étape, (2014-2021), s’est donné précisément  comme thème « la sécurité de l’eau et le changement climatique ».


La réunion s’est déroulée sur trois jours, avec la participation de spécialistes – politiques ou scientifiques – venant de divers pays.


A retenir de la session inaugurale :

  • – la gestion de l’eau, pour en garantir la qualité et en maîtriser le contrôle face aux excès climatiques (sécheresse ou inondations) est fondamentale pour le développement durable,
  • – plusieurs facteurs sont à prendre en compte, ce qui nécessite le renforcement des liens entre les acteurs et à commencer par les scientifiques et les politiques.

Du côté scientifique : les actions auxquelles ils contribuent portent sur :

  • – l’amélioration de l’information : les prévisions climatiques et les observations en temps réel, relatives aux précipitations ou aux sécheresses, grâce à l’observation en réseaux des données par satellites ou enregistrements terrestres,
  • – le traitement industriel des eaux usées en prévention et en épuration,
  • – l’observation particulière des régions de montagne et des glaciers, les eaux souterraines,
  • – les évolutions et prévisions de la demande en eau en fonction de différents paramètres tels que l’évolution de l’urbanisation, de l’agriculture ou de l’industrie.

Du côté politique :

  • – la mise en relation des différents acteurs, et au plan national et au plan international – une attention à porter la question sensible des bassins fluviaux communs à plusieurs États,
  • – la mise en œuvre des programmes d’éducation des enfants concernant le respect de l’usage de l’eau.

La journée introductive a été suivie par des sessions plus techniques suivies par une cinquantaine de participants. Même si tous les sujets n’ont pas été abordés lors de la séance inaugurale (n’ont pas été évoqués par exemple les questions autour du dessalement de l’eau de mer, ou les eaux souterraines), le nombre des problématiques évoquées rappelle à lui seul à quel point la « question de l’eau » est cruciale pour tous .