Les participants aux travaux de cette 15e session de l’IGC ont discuté des points systématiquement abordés à chaque réunion du Comité.  

Le « Rapport du Secrétariat sur ses activités et la mise en œuvre des décisions du Comité (2021) » en est un, qui a mis en exergue cette année la publication de la troisième édition du Rapport mondial sur le suivi de la Convention intitulé –« Repenser les politiques en faveur de la créativité ». Il est disponible ici

On rappellera que ces rapports ont pour objet d’évaluer les conditions de la mise en œuvre de la Convention de 2005 sur « la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles », ainsi que les progrès dans la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies, dans les secteurs culturels et créatifs. Les deux éditions précédentes ont été publiées en 2015 et 2018. 

Concernant les rapports quadriennaux que les Parties signataires de la Convention sont invitées à produire pour faire le point sur leurs réalisations concernant la diversité culturelle (point 5 de l’ordre du jour) il a été précisé que seulement 15 de 25 rapports attendus ont été délivrés en 2021. 

Le FIDC (Fonds international pour la diversité culturelle) va financer pour près de 750 000 dollars, 9 projets, portés par 7 ONG (de Timor-Leste, Chili, Colombie, Indonésie, Nigeria, Bolivie, Guinée et 2 Parties (Seychelles et Palestine).  

Au fil des années, tend à se confirmer le souhait que puissent être impliquées toutes les parties prenantes à la Convention de 2005 (société civile, secteur privé, institutions culturelles, chaires UNESCO, etc.). A cet égard, il faut rappeler que dans son article 11 elle reconnaît déjà le rôle fondamental que doit jouer la société civile pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles et appelle toutes les Parties à encourager leur participation active aux efforts à déployer en vue d’atteindre les objectifs de la dite Convention

Dans cet esprit, on a envisagé, lors de cette 15e session, de mettre en place une consultation régulière des micros, petites et moyennes entreprises culturelles et créatives. 

Une étude de faisabilité a été conduite concernant la mise en place d’un mécanisme consultatif régulier qui s’adresserait spécifiquement aux micros, petites et moyennes entreprises. A l’issue des échanges à ce sujet, le Comité intergouvernemental a convenu que l’on pouvait atteindre l’objectif visé dans le cadre des mécanismes existants qui ont fait leur preuve. Il est fait observer que les micro, petites et moyennes entreprises font déjà partie de la société civile. 

Les institutions et organisations culturelles sont une autre catégorie de partenaires que le CIG souhaite pouvoir consulter plus régulièrement. Le Secrétariat a été invité à lui présenter à sa seizième session, « des propositions visant à améliorer l’engagement des organisations et institutions culturelles à promouvoir l’accès à diverses expressions culturelles provenant de leur territoire ou d’autres pays du monde ».