La session de la commission SHS s’est déroulée les 20 et 21 novembre 2019 sous la présidence de S. Exc. Madame Viviane Morales Hoyos, ambassadrice de la Colombie et Présidente de la commission SHS.

De gauche à droite : S. Exc. Madame Viviane Morales Hoyos, ambassadrice de la Colombie et Présidente de la commission SHS et Christine Roche, Présidente du CCIC

Ce secteur couvre un large éventail de domaines : Bioéthique et éthique des sciences, Dialogue interculturel, Inclusion et droits, Réseau hors Siège, Jeunesse et sport, Recherche, Politique et prospective.

Les travaux ont porté en fin de session sur l’examen de l’étude préliminaire concernant un éventuel instrument normatif sur l’éthique de l’Intelligence Artificielle. Le CCIC s’est exprimé alors en tant qu’observateur de la Société civile pour rappeler la place de l’humain : corps, âme et esprit.

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Dans son rapport final la Commission, reconnaissant qu’une recommandation constituerait un moyen essentiel de renforcer l’élaboration et la mise en œuvre de législations, politiques et stratégies nationales et internationales dans le domaine de l’Intelligence Artificielle, ainsi que de resserrer la coopération internationale pour le développement et l’utilisation éthiques de l’Intelligence Artificielle à l’appui des Objectifs de développement durable (ODD) :

  • Décide qu’il est opportun et pertinent pour l’UNESCO d’élaborer un instrument normatif international sur l’éthique de l’Intelligence Artificielle, sous la forme d’une recommandation ;
  • Prie la Directrice générale d’assurer la tenue d’un nombre suffisant de consultations intergouvernementales in praesentia au sujet du texte de ladite recommandation ;
  • Invite la Directrice générale à lui soumettre, à sa 41ème session, un projet de recommandation sur l’éthique de l’Intelligence Artificielle, conformément au Règlement relatif aux recommandations aux États membres et aux conventions internationales prévues par l’article IV, paragraphe 4, de l’Acte constitutif.

Plusieurs États membres ont manifesté leur soutien à l’égard des travaux de l’UNESCO sur l’éthique de l’Intelligence Artificielle, en appelant l’attention sur l’importance de tenir compte des droits de l’homme et des implications sociétales, sur le risque du creusement des inégalités et sur la nécessité de renforcer les capacités des pays en développement.