A l’occasion de la tenue à l’UNESCO de cette 52ème session du Groupe des Experts Intergouvernementaux sur l’Evolution du Climat (GIEC), entre le 24 et le 26 février 2020, une cérémonie d’ouverture, accessible à tous les partenaires de l’UNESCO, a eu lieu le lundi 24 matin. Lors de cette séance, sont intervenus, outre les personnalités officielles de l’UNESCO, les représentants de tous les Instituts Scientifiques invités à travailler sur les questions relatives au climat durant ces deux journées. Après avoir rappelé brièvement ce qu’est le GIEC, nous citerons les différents intervenants de l’UNESCO et des Instituts parties prenantes à cette session.
Le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat) /IPCC (Intergouvernmental Panel on Climat Change)
Cette institution de l’ONU, a pour membres 195 États. Le GIEC/IPCC a été créé en 1988. Son président actuel est Hoesung LEE (Corée du sud).
Les rapports du GIEC regroupent des études scientifiques sur le climat et son évolution en provenance des différents pays membres : il y avait 273 auteurs en 1990, et 833 aujourd’hui.
20 pays sont particulièrement actifs pour produire des études et sur le financement : USA (1727 experts), Royaume Uni (606), Allemagne (320), Canada (308),… France (201).
Les thèmes portent essentiellement sur le réchauffement climatique, notamment avec la référence d’objectif de limitation de hausse à +1,5% en 2100, avec un risque de +4%… et sur les conséquences sur la hausse du niveau des mers, la désertification des terres vulnérables, et les mutations ou disparitions des espèces végétales et animales.
Les interventions
Sont intervenus au titre des Instances Internationales ou gouvernementales :
- Madame Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO ;
- Madame Elisabeth Borne, Ministre de la Transition écologique et solidaire (France) ;
- Madame Nikita Shiel-Rolle, fondatrice et PDG de l’Institut de conservation de l’île de Cat (Bahamas) ;
- Madame Hindou Oumarou Ibrahim, Comité de Coordination des droits des peuples autochtones et africains des Nations Unies pour les ODD ;
- Son exc. Monsieur José Cassandra, Président du gouvernement régional de la région autonome de Principe (Ile Principe).
D’une façon générale, ces interventions ont fait référence aux inquiétudes des autorités au regard des territoires dont ils avaient la charge et aussi au regard des engagements pris lors des COP et notamment la COP 21 et la COP 25.
L’autre catégorie des intervenants regroupait les intervenants d’organismes scientifiques invités par le GIEC et avec lequel ils travaillent en étroites collaboration :
- Le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) : Madame Inger Andersen, Directrice Exécutive ;
- L’OMM (Organisation Mondiale de la Météorologie) : Monsieur Petteri Taalas, Secrétaire Général ;
- La CCNUC (Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique) : Monsieur Florin Vladu ;
- La COI (Commission Océanographique Intergouvernementale) : Monsieur Vladimir Ryabinin, Secrétaire exécutif et Sous-directeur général de l’UNESCO ;
- L’IPBES (Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Ecosystémiques) : Monsieur Eduardo Brondizio, Coprésident.
D’une façon générale, les interventions ont porté sur le constat des inquiétudes effectives des populations devant les différents phénomènes de dégradations climatiques avec leurs conséquences sur les territoires les plus exposés aux inondations ou à la sécheresse, et que tout ceci ne s’est guère amélioré depuis 20 ans, en dépit des recommandations et des décisions des COP gouvernementales, notamment en matière de production de CO2 ou de pollutions, en particulier par les plastiques.
Mais ces propos n’ont été que les préliminaires des travaux scientifiques qui ne commencent qu’après cette réunion introductive générale. Le rapport des conclusions scientifiques de ces 2 journées de travail devrait être plus constructif.