Ou comment concilier éducation de qualité dans la langue parlée à la maison et cohésion nationale par la langue parlée ?
Telle est la vraie problématique sous-jacente du document d’orientation publié par l’UNESCO à l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, lors du séminaire du 22 février 2016.
… Une éducation de qualité doit être dispensée dans la langue parlée à la maison. Or, selon l’étude de Walter & Benson en 2012, 40% des habitants du monde n’ont pas accès à l’instruction dans une langue qu’ils parlent ou qu’ils comprennent.
L’UNESCO recommande :
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Enseigner aux enfants dans une langue qu’ils comprennent et faciliter la transition vers l’enseignement des langues officielles,
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Former les enseignants à enseigner dans plus d’une langue,
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Recruter des enseignants issus de la diversité,
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Fournir des matériels pédagogiques inclusifs,
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Offrir des programmes de préparation culturellement adaptés.
Il y a cinquante ans, le Concile Vatican II ne traitait-il déjà pas la même question avec le passage du latin à l’utilisation des langues véhiculaires à la messe de l’Église catholique romaine ?
Lien vers la page sur le site de l’UNESCO