UNESCO 25-26 Octobre 2017


« Si vous voulez que quelque chose change, il faut changer quelque chose ». C’est ainsi que, par un proverbe namibien, le Président en exercice de la Conférence Générale de  l’UNESCO Stanley Mutumba Simataa en résume les travaux.

Pour repenser l’engagement des jeunes avec l’UNESCO, la 10ème édition du Forum des Jeunes a privilégié une rencontre approfondie avec 60 jeunes et le retour de leurs expériences menées par cette « jeune société civile » dans chacune des parties du monde. Engagés sur le terrain comme des agents de changement, les jeunes ressentent les difficultés d’être entendus par les gouvernements de leurs pays et attendent de l’UNESCO un rôle de facilitateur pour établir des liens avec les commissions nationales (COMNAT), obtenir le « label » UNESCO et ainsi se faire mieux entendre aux tables de décisions.


Les Forums des Jeunes se suivent et ne se ressemblent pas…


En prélude à la 38ème session de la Conférence Générale de 2015, l’UNESCO avait rassemblé plus de 500 jeunes de tous les continents. Des groupes de travail, des présentations d’expériences, plus sociologiques que concrètes, avaient été exposées dans la séance de synthèse et résumées par les jeunes à la séance plénière de la Conférence Générale.

Le forum 2017 a pris le parti de privilégier l’apport de la « jeune société civile » et les actions concrètes des jeunes engagés sur le terrain.

Cette année 2017, en prélude à la 39ème session de la Conférence Générale de l’UNESCO, le 10ème Forum des Jeunes a donc privilégié un travail en profondeur, préparé en amont par des rencontres dans les pays, avec 60 jeunes sélectionnés dans huit groupes de pays couvrant la totalité du monde.

Après l’ouverture de Mme Irina Bokova, Directrice Générale, sur le thème choisi « Repenser l’engagement des jeunes avec l’UNESCO », des travaux par région du monde se sont tenus au siège de l’UNESCO durant deux jours pour relever les difficultés rencontrées dans la pratique des associations de jeunes qui interviennent sur les domaines du changement (éducation, culture, climat…)
Ils devaient, en premier lieu, isoler les défis, échanger les facteurs de succès et les retours d’expérience sur les difficultés rencontrées. Ensuite rechercher les soutiens attendus de l’UNESCO, définir des espaces régionaux des jeunes, couvrant plusieurs pays présentant des situations intérieures diverses et faire des propositions dont la synthèse sera présentées en séance plénière de la Conférence Générale.

Huit groupes ont présenté leur réflexion : deux groupes couvrant l’Asie-Pacifique, l’Afrique subsaharienne et l’Afrique australe, les Caraïbes, les États arabes, l’Amérique latine, les USA et l’Europe. Variables selon les zones géographiques, on peut noter que les jeunes considèrent que les défis sont principalement :
La violence
L’accès à l’information
La corruption
Les inégalités internes riches/pauvres
L’accès et la qualité de l’enseignement