Conférence internationale des ONG 2016
« Les défis de la révolution numérique pour les ONG »


Tel était le thème de la Conférence internationale des ONG 2016 qui s’est tenue du 12 au 14 décembre 2016 au Siège de l’UNESCO et qui a rassemblé 250 représentants d’ONG du monde entier.  


La Conférence internationale des ONG a pour objectif de réunir tous les deux ans l’ensemble des ONG partenaires officiels de l’UNESCO.

affiche-comite-ongPendant trois jours, sous l’impulsion d’une vingtaine de panélistes reconnus du monde académique, philosophique et institutionnel, les discussions ont porté sur quatre axes : « Les défis de l’accès numérique à l’information» ; «La révolution numérique et son impact sur la diversité des expressions culturelles» ; «La science face à la révolution numérique : quelle éthique » et «La formation en ligne relève-t-elle les défis des systèmes éducatifs dans le monde ? », sujets au cœur du mandat de l’UNESCO et partagés par les ONG.

Lieu privilégié de rencontre et de dialogue entre les ONG, et avec des représentants de l’UNESCO et des États membres, la Conférence représentait une occasion d’évaluer leur coopération collective, d’établir le bilan des deux dernières années, de définir une feuille de route pour les deux années à venir et d’élire son nouveau président et une partie des membres du Comité de Liaison.

A l’issue de ses travaux, la Conférence a appelé à un partenariat renforcé avec la société civile conformément à l’objectif 17 (ODD17) de l’Agenda 2030 pour le développement durable et a engagé les ONG à consolider leur rôle dans la mise en œuvre de l’Agenda.


Lundi 12 décembre – Matinée


Exposés introductifs :


Dans une intervention qui ouvrait la conférence internationale des ONG, le philosophe M. Eric Sadin a insisté sur les défis de l’environnement numérique contemporain pour l’humanité. L’extension du numérique et des réseaux de capteurs connectés nous conduisent de l’âge de l’accès aux informations à un âge de de la « mesure de la vie et de sa marchandisation » et à « une dépossession de la décision humaine et un anti-humanisme radical ». Face à cette évolution, il est essentiel que se développe dans la société le sens d’une responsabilité individuelle et collective.

M. Frank La Rue, Sous-Directeur général de l’UNESCO pour la communication et l’information, a rappelé les avantages d’internet (liberté d’expression, possibilité de partage de l’information) mais a contrario l’envahissement d’une seule langue au détriment des langues et des cultures locales et la perception fausse que ce qui est dans internet est « la vérité ». Il faut renverser ces processus et faire que les pays s’emparent des agendas des 17 ODD et les mettent en pratique et en particulier de l’agenda de l’ODD16 pour les droits humains, la démocratie, le développement et l’accès de tous à l’information.


Lundi 12 décembre – Après-midi


Rapport d’activités du Comité de Liaison ONG-UNESCO – 2015-2016


Présenté par Philippe Beaussant, Secrétaire du Comité, ce rapport a souligné une très grande diversité d’actions. Philippe Beaussant dans sa conclusion a souhaité en donner le fil rouge autour d’un mot : « ouvertures » au pluriel.

Guido Convents représentant de SIGNIS à la conférence des ONG devisant avec Christine Roche, présidente du CCIC

Guido Convents représentant de SIGNIS à la conférence des ONG devisant avec Christine Roche, présidente du CCIC

Ouverture du Comité de Liaison à la diversité culturelle des régions, ouverture des ONG vers de nouveau territoire hors Siège, accueil de nouvelles ONG nationales et locales. Coopérer intellectuellement avec l’UNESCO. Trois grands forums internationaux en témoignent : juin 2015, dont le thème était « Le rôle des femmes dans la lutte contre la pauvreté », juillet 2015, en Chine à Pékin, sur le thème « Rapprochement des cultures, une seule humanité au-delà des diversités », novembre 2016, à Querétaro au Mexique, dont le thème très d’actualité était « De la promotion à la construction de la Paix avec les ONG ». Pendant deux jours, plus de 800 participants issus d’ONG partenaires de l’UNESCO, des autorités gouvernementales, du monde académique et de la jeunesse ont pris part aux débats.

Mieux communiquer. Participation à la Conférence Générale de l’Unesco (novembre 2015), avec la création d’un espace d’information des ONG. Ouverture vers des publics peu familiers de l’UNESCO grâce aux nouvelles technologies pour atteindre le « grand public », mais aussi vers de nouveaux publics, notamment jeunes et handicapés pour qui l’UNESCO est devenu une réalité.

Enfin ouverture sur le monde, en associant de plus en plus les États membre, donc la communauté internationale.

Il faut mentionner enfin la participation du Comité de Liaison à des événements tels la COP21 à Paris en 2015, le Forum d’Inchéon organisé en Corée par l’UNESCO, en septembre 2015, sur « l’Éducation Pour Tous » à l’horizon 2030, le Comité sur les PNG du Conseil Exécutif de l’UNESCO (octobre 2016), le Groupe de travail sur la révision des Directives UNESCO 2011 sur les ONG, et divers rencontres organisées dans les ONG dans les pays autour des 70 ans de l’UNESCO.

Le travail du Comité de Liaison ONG-UNESCO pendant ces deux dernières années a été considérable au risque peut-être d’une certaine dispersion.


Mardi 13 décembre – Matinée


1ère Table ronde :
« Les défis de l’accès numérique à l’information ».


Les orientations de l’UNESCO

Depuis 2005, l’UNESCO est pleinement engagée dans un domaine qui va profondément bouleverser tout ce qui touche à la culture et à l’éducation .Les aspects techniques – connectivité, outils – posent moins de problèmes que ce qui relève des contenus ; sur ce registre, l’UNESCO entend mettre l’accent sur quatre valeurs essentielles : l’accès universel, la liberté, la qualité et la diversité culturelle y compris linguistique. Elle le fait avec quatre objectifs de son plan stratégique ROAM autour des axes suivants : Right ( « le droit »), Openness ( «l’ouverture»), Accessibility ( «accès pour tous») et Multistake holders ( des systèmes associant toutes les parties prenantes y compris les ONG).

Trois sujets préoccupants mentionnés, sur lesquels l’UNESCO fait porter ses efforts : la diversité linguistique, l’accès des handicapés au numérique, la mémorisation des savoirs (les archives du numérique).

Les expériences du numérique, quelques projets innovants porteurs d’espérance : présentation d’un représentant de NETEXPLO (observatoire des innovations numériques).

Sur le terrain des multitudes de projets sont développés par des start-up qui réalisent «de petits miracles» grâce au numérique et à l’essor des mobiles, et où les ONG peuvent être très impliquées (comme promoteurs de projets, ou utilisateurs d’innovations qui les rendent plus efficaces).

Au GHANA organisation d’un cadastre, développement d’un concept-label permettant par lecture optique de détecter les boites de médicaments contrefaits.

En COLOMBIE la Fondation Kid network a mis au point un système permettant de repérer des zones avec potentiel d’exploitation des enfants (photos/géo localisation).

Au KENYA mise en ligne d’une plate-forme permettant de repérer des catastrophes ou événements anormaux.

En AFRIQUE DU SUD un dispositif aidant à l’alphabétisation et à la promotion de la littérature selon un formatage et un langage (y compris les langues) adaptés aux populations visées (utilisation des mobiles)… et plusieurs autres expériences, le plus souvent développées dans des pays en développement avec des objets très variés : aide avec la 3D à produire des objets, repérage des déforestations illégales, suivi de travailleurs humanitaires dans des zones à risque, transactions sécurisées sans être dépendantes des infrastructures type « banque », informations données sur les points d’accès à l’eau potable.

L’avis d’un universitaire : mythes et réalités, les risques et le potentiel du numérique

Il y a, à première vue, l’apparence de tous les bienfaits : gratuité des accès, abondance de l’information, liberté d’expression… Mais ceci est à relativiser : tout le monde n’a pas accès, les accès sont sélectifs, la gratuité est relative, il y a la censure, l’exploitation des données individuelles, les informations manipulées, la dérive des réseaux sociaux etc.

Alors ici, il faut savoir prendre une certaine distance, être soucieux de la qualité des données ou informations offertes en ligne, vérifier les sources, avoir suffisamment d’esprit critique… des attitudes ou dispositions qui valent aussi dans les domaines traditionnels, mais qui, s’agissant du numérique, sont encore plus indispensables compte tenu des éventuels effets d’emprise (dans l’immense espace que représente la toile) et dans le temps avec les risques du temps réel.

Le numérique n’est pas intrinsèquement pervers, on peut en tirer d’immenses profits, mais il faut se conformer à certains principes et avoir de bonnes pratiques, avec ici un rôle positif que peuvent tenir les ONG qui peuvent tout à la fois accompagner, conseiller, être des tiers de confiance, des médiateurs et des passeurs d’idées sur le net, au travers des réseaux. Ces mêmes ONG peuvent aussi mettre à profit les outils du numérique pour diffuser leurs messages sur les thématiques qu’elles promeuvent ou, plus prosaïquement, passer des informations pratiques. De l’intérêt aussi pour elles d’utiliser à bon escient les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter : petite enquête menée lors de cette Conférence des ONG, sur la centaine d’organisations participantes la quasi-totalité avait un site, et 65% d’entre elles un compte Facebook ou Twitter.

Témoignage d’une ONG (CLACSO) à partir de son expérience (promotion en accès libre des connaissances en sciences sociales).

L’objectif de cette ONG est de mettre en ligne gratuitement des milliers de textes ayant notamment trait aux « droits de l’homme », au « Bien commun » pour sortir de l’ignorance un large public au nom de principes partagés avec l’UNESCO : la solidarité, la liberté, l’inclusion.

CLACSO s’est beaucoup impliqué sur l’accord COP 21 avec une déclaration et la diffusion d’articles et études en rapport avec le sujet « réchauffement climatique ». L’objectif poursuivi est de sensibiliser et informer bien au-delà des experts scientifiques avec le souci de bien qualifier et valoriser des documents fiables (nécessité de contrôler les information et de soigner la ligne éditoriale), étant observé qu’en la matière beaucoup reste à faire tant est grande encore la distance entre les paroles et les actes.
Des échanges avec la salle, on retiendra notamment : l’importance de l’éducation qui est à repenser à l’aune du numérique, avec une plus grande place laissée à l’autonomie et à la décentralisation. Plus que jamais la distinction doit être opérée entre les données ou l’information à l’état brut et leur exploitation ou interprétation qui sont le réel savoir. Cette distinction appelle à mobiliser des aptitudes et compétences qu’il faut cultiver (entretenir, développer, maintenir), les efforts déployés pour insérer les handicapés dans la boucle du numérique, des efforts couronnés de succès lorsque sont mises en œuvre des collaborations entre les « techniciens » et les associations-ONG qui sont nombreuses à venir en aide à ces populations vulnérables l’évolution du marché du travail « numérique » qui appelle à revoir certains aspects du droit du travail (voir les risques de précarisation et besoins de protection de nouvelles catégories de travailleurs).


2ième Table ronde :
« La révolution numérique et son impact sur la diversité des
expressions culturelles ».


Plusieurs interventions d’experts et praticiens pour évoquer une question sensible avec une tonalité qui ne laisse pas indifférent : pour la culture avec toutes ses singularités d’expression, le numérique peut représenter un danger, et dores et déjà on en voit certains signes aussi bien dans les pays développés que dans les économies en développement : concentration des médias, dégradation de la qualité des contenus, court-termisme, uniformisation, polarisation et moins de sources d’information (on centralise sur des plate formes à distance des niveaux locaux), on précarise les acteurs, les auteurs, les artistes.

On cède à la facilité ou on se berce d’illusion on croyant que seul on est à même de tout savoir, tout pouvoir comme si tout devenait accessible et de ce fait compréhensible presque sans effort…on oublie la nécessité de la compétence, du professionnalisme, de l’apprentissage y compris l’apprentissage de ce que sont les médias aujourd’hui, dans un monde de grande complexité. On souligne tout ce que fait l’UNESCO pour permettre de développer une approche positive du numérique au service de la culture et l’éducation, même observation sur le rôle que peuvent jouer les Commissions nationales UNESCO et les ONG.

Dans un contexte difficile à appréhender et compte tenu des risques auxquels le numérique expose, il y a un très grand besoin d’éducation, d’éthique mais aussi d’encadrement et de régulation, mais sur ce point il n’y a pas unanimité des points de vue, et, pour simplifier, on peut dire que s’opposent les positions anglo-saxonnes (américaines) réticentes à faire ressortir l’idée de l’exception culturelle (au nom du principe de liberté) et celles de l’union européenne qui tend à vouloir préserver pour l’univers de la culture un certain niveau de protection pour ce qui touche notamment les auteurs ou les services culturels (deux directives), pour éviter les excès d’emprise des intérêts commerciaux. Ces questions sont éminemment politiques.

Si manifestement le numérique peut jouer contre le culturel, il faut aussi apprécier tout ce qu’il apporte, avec, pour ne prendre qu’un exemple, une immense possibilité d’accès aux œuvres.

C’est aussi un moyen de préserver la diversité des expressions comme l’a rappelé le représentant d’une ONG africaine dont l’objet est précisément de protéger les artistes et la diversité des paysages culturels (notamment les langues), mais le propos tenu, sans verser dans un grand pessimisme, est resté emprunt d’un réalisme révélateur de tous les problèmes rencontrés en Afrique, problèmes de tous ordres et qui, avec peut être plus d’acuité que dans les pays occidentaux ou les pays du Nord font écho aux observations faites en introduction : américanisation des contenus, difficulté à promouvoir un modèle économique satisfaisant pour préserver la culture africaine, des politiques culturelles peu (pas assez) protectrices pour les artistes, pas de règles permettant de préserver les singularités locales ou d’échanger, la fracture numérique et de grands retards dans la diffusion de la TNT mais aussi parfois les censures, les interdictions ou les emprisonnements d’artistes ou d’intellectuels. Sur l’ensemble de ces questions, pèsent à l’évidence les contraintes économiques et là aussi les éléments d’ordre politique.


Mercredi 14 décembre – Matinée


3ième Table ronde :
« Les sciences face à la révolution numérique : quelle éthique ? »


Il y a un constat : la révolution numérique crée de nouvelles relations entre science, technologie, politique et société, d’où la nécessité d’une appropriation par la société du débat sur les développements scientifiques qui permette une démocratisation des choix scientifiques et technologiques. L’UNESCO est partie prenante du débat sur les implications éthiques de ces choix.

Un autre aspect est celui du déséquilibre qui s’opère, dans les pays en voie de développement, pour l’accès et la formation aux technologies numériques entre riches et pauvres, lettrés et illettrés. Une des conséquences en est la migration des diplômés de l’enseignement supérieur qui ne reviennent plus dans leur pays d’origine (450 000 pour le seul Maroc). Il y aurait lieu d’établir une compensation financière pour les pays source. La libre circulation des ordinateurs ne résout pas le problème de la pauvreté. Il importe de considérer l’éducation comme un bien commun pour tous et de faire de l’éducation pour tous une obligation.

Le dernier aspect traité dans cette table ronde était celui de la généralisation du numérique dans l’entreprise. On ne peut aborder cette évolution sans poser les questions relatives au droit du travail qui en découlent.

La table ronde s’est close par de nombreuses interventions des participants : «  les sociétés majeures du numérique sont mondiales, il y a nécessité d’un droit qui définirait les limites de leurs activités », «responsabilité par rapport aux droits de l’homme, comment définir les grands principes éthiques, qui peut le faire, il y a urgence», « quelle éducation : vers un consommateur ou un vers citoyen ? »


4ième Table ronde :
« La formation en ligne relève-t-elle les défis des systèmes éducatifs dans le monde ? »


Les technologies de l’information et de la communication (TIC), l’enseignement en ligne, et la mise à disposition de Ressources Éducatives Libres (REL) sont aujourd’hui parmi les facteurs importants pour l’accès universel à l’éducation et le développement professionnel des enseignants. La Déclaration de Paris sur les REL 2012 adoptée à l’UNESC0 en juin 2012 lors du 1er Congrès mondial des Ressources éducatives libres (REL) marque le franchissement d’une étape. En effet, il enjoint les gouvernements du monde entier d’accorder des licences ouvertes aux ressources pédagogiques destinées au grand public et bénéficiant de financements d’État. Un 2ième Congrès mondial se déroulera en Slovénie en septembre 2017 et portera sur l’intégration des pratiques REL dans les systèmes éducatifs du monde entier.

En Afrique en particulier, l’utilisation du téléphone portable pour la formation et l’enseignement s’est considérablement développée entraînant une véritable révolution. Il est devenu également un outil important d’autonomisation des femmes.

Plus près de nous, la formation en ligne présente de nombreux avantages pour les personnes souffrant d’un handicap, que cela soit pour une éducation informelle de personnes seules ou en groupe. Il y a cependant risque de démotivation et généralement nécessité de l’aide d’un bénévole sur place. L’enseignement en ligne formel du type « cours en ligne ouvert et massif – MOOC » est évidemment disponible mais il n’existe pas de dispositions spécifiques pour des personnes handicapées ou marginalisées.

La table ronde s’est close par plusieurs interventions de participants portant sur le contrôle de la qualité du contenu des enseignements offerts en ligne, qualifiés parfois de « low cost », et sur leur atteinte à la diversité culturelle. Les inscriptions nécessitant la fourniture de données personnelles, le risque d’une « mal appropriation » de ces données a été pointé.


Mercredi 14 décembre – Après-midi

Discussion et adoption des conclusions.


A l’issue de trois jours de travaux denses, la Conférence Internationale des ONG 2016 a adopté en conclusion les points suivants :

Appel à un partenariat renforcé de l’UNESCO avec la société civile et engagement de la Conférence à inclure ses prochaines activités dans le contexte de l’Agenda 2030 pour le développement durable. Importance de la promotion du dialogue entre États membres et ONG pour le développement d’une coopération fructueuse. La présence de nombreux représentants d’États membres et du Président du Comité sur les PNG du Conseil exécutif de l’UNESCO a été soulignée.

Réaffirmation de l’importance des forums organisés en coopération avec l’UNESCO dans différentes parties du monde et invitation au Comité de liaison à poursuivre ses efforts pour tenir compte de la diversité culturelle et géographique de la société civile. Rappel du rôle central des ONG pour donner une suite opérationnelle aux forums. Importance de la célébration des journées internationales et invitation au Comité de liaison à examiner les nouvelles propositions, telles : journée pour la paix, journée pour la fille.

Invitation au Comité de liaison, pour sa feuille de route 2017-2018, à poursuivre le travail sur trois principaux thèmes du « changement climatique », de «éducation et migrants », de «la culture de la paix » ainsi que sur des thèmes tels que « patrimoine », « science et éducation » et « urbanisme inclusif ».

Demande au Comité d’une plus grande transparence, d’améliorer sa communication et de favoriser la visibilité des actions et bonnes pratiques du réseau des ONG.

Invitation au Comité de liaison de favoriser une participation plus importante des jeunes et de collaborer d’avantage au programme de la jeunesse de l’UNESCO dans le cadre du prochain Forum des jeunes qui se tiendra au Siège de l’UNESCO en 2017 lors de la 39ième session de la Conférence générale.

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DG & YN – 04/17