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FlashPress – Infocatho | du 4 au 6 janvier 2016 (semaine 01) |
LES RELIGIONS ET LES JOURS DE L’AN
«Nouvel An, célébré le 1 janvier, n’a pas d’enracinement biblique et à aucun autre moment de l’année, le christianisme n’impose à la société une fête religieuse pour célébrer la nouvelle année civile». « Dans l’Islam, Ra’s Essana, considéré comme le «Nouvel An» musulman, commémore l’hégire, le moment où le prophète Mahomet a quitté la Mecque pour aller à Médine afin de pouvoir vivre librement, selon ses convictions religieuses. Cet exil correspond avec le début de la « oumma », c’est-à-dire le début de la communauté musulmane.» Comme le calendrier musulman est lunaire, cette fête change de date chaque année. En 2016, elle sera célébrée début octobre. Dans le judaïsme, «Roch Hachana, qui célèbre la nouvelle année du calendrier hébreu, rappelle la création du monde et la souveraineté de Dieu. Cette fête inaugure une période de dix jours qui mène à Yom Kippour, le jour du pardon, une des plus importantes journées dans la tradition juive». Le calendrier hébraïque est luni-solaire. Roch Hachana dure deux jours, le 1er et le 2 du mois de tishri du calendrier hébreu, soit les 3 et 4 octobre, en 2016. Les traditions baha’is et bouddhiste comportent, elles aussi, des fêtes pour la nouvelle année, à la croisée de la religion et de la culture. Pour le christianisme le Nouvel An est civil et lié à des traditions « civiles » et culturelles de la vie ordinaire. Si le premier dimanche de l’Avent marque le début de l’année liturgique, il n’a jamais pris la forme d’un Nouvel An. Une année liturgique est composée de différentes périodes: le temps de l’Avent, Noël, puis le temps ordinaire, qu’on appelle aussi le temps de l’Église, qui s’étend jusqu’au début du Carême. Le Carême de 40 jours consiste en un temps de préparation aux fêtes de Pâques, le centre de la foi et de la rencontre humano-divine qu’est la résurrection du Christ. Ensuite, il y a Pentecôte et on poursuit avec le temps ordinaire jusqu’à fin novembre». Des lectures bibliques spécifiques sont associées aux différentes périodes de l’année liturgique. Mais, bien que le 31 décembre et le 1er janvier n’aient pas de racines chrétiennes, des cultes réformés et des messes catholiques ont souvent lieu le 1er janvier pour vivre en communauté ce moment du temps civil et remettre à Dieu toute l’année qui est devant tous, chrétiens ou non. (source : AFP) |