Réunion des Consultants du CCIC du 16 janvier 2014

« Le rôle du CCIC est d’être présence et parole chrétiennes à l’Unesco comme au dehors », telle est la définition de notre mission » a rappelé, en début de rencontre,  la présidente Christine Roche devant une assemblée nombreuse et attentive. « Cette parole est un plaidoyer pour l’Homme, pour tout homme, pour tous les hommes. »

Deux sujets ont éconsultants et christine 16 janvier DSC00335[1]té abordés : celui concernant le projet du CCIC de célébrer le vingtième anniversaire de la déclaration de l’ONU sur la famillepromulguée en 1994 (AIF +20) et l’information sur l’UNESCO apportée par Madame Sabina Colombo, chef de la Section des organisations non gouvernementales à la Division des commissions nationales et de la société civile de l’UNESCO.

En fin de rencontre quatre groupes de travail ont confirmé leur mise en place : Education, Sciences et Sciences Sociales et Humaines, Culture, Communication et Information. Ils correspondent aux priorités de l’UNESCO. Leurs conclusions seront présentées au comité de liaison ONG-UESCO

I – Présentation du projet AIF+ 20 – 15 Mai 2014

Présentée par Françoise Meauzé (FAFCE) chef de projet, la célébration du 20° anniversaire de la  Journée internationale de la Famille (AIF + 20) est une opportunité à saisir après les contributions du CCIC tant à New York qu’à Paris en 1994 et en 2004.

Elle aura lieu le 15 mai prochain, dans les locaux de la Mutuelle Saint Christophe, 277 rue Saint Jacques  Paris 75005. Son titre développera le thème de la Famille comme « forme de coopération sociale ordinaire ». Il ouvrira la réflexion des participants à la réalité du monde actuel et les interrogations engendrées.

Famille : de Cellule de Base de la Société à Patrimoine Mondial de l’humanité ?

1994/2014 Vingt ans après, quels défis ?

 

La rencontre abordera deux des trois thématiques proposées par le Secrétariat général de l’ONU en 2011, la grande pauvreté entraînant une exclusion sociale des familles et le vieillissement des populations et son influence sur la vie des familles.

Des recommandations issues des  travaux de cette journée voudraient contribuer à la réflexion générale pour le service de la « cellule de base de la société » qu’est la Famille. Un certain nombre d’ONG représentées à cette réunion de consultants, ainsi que des Associations amies ou apparentées se sont engagés dans la préparation de cet événement.

             Françoise Meauzé  a invité les membres du CCIC à participer au projet notamment ceux qui possèdent des « sections » orientées vers la jeunesse et à relayer largement l’information. Des espaces sont prévus pour que les mouvements organisent un stand où ils puissent se présenter aux participants. 

Les membres du CCIC devraient pouvoir enrichir par leurs interventions à la rencontre/colloque, les recommandations retenues adressées au Secrétariat Général  de l’ONU et assurer une large divulgation.

 

II- Intervention de Madame Sabina Colombo, chef de la Section des organisations non gouvernementales à la Division des commissions nationales et de la société civile.

 

Madame Colombo a apporté  une information actualisée sur le fonctionnement de l’UNESCO et ses différents secteurs, sur les priorités à envisager et les bonnes pratiques à mettre en œuvre  pour une collaboration efficace des ONG au profit des grands programmes de l’UNESCO.

 

II-1) La 37ème  Conférence généralede l’UNESCOa décidé d’une stratégie à moyen terme (8 ans).  Elle a adopté  le programme pour 4 ans (cf 37/C5) et le budget pour 2 ans à la demande des Etats Membres. Madame Colombo a souligné la réduction du budget annuel qui se limite à 507 millions $ en diminution de 146 millions $. Cette décision modifie les actions initialement prévues. Deux priorités sont confirmées pour les 8 ans à venir : l’égalité des genres et l’Afrique.La jeunesse et l’Education pour tous tout au long de la vie restent des thèmes prioritaires dans les programmes de participation.

 

Confronté à une réduction importante de son budget et un souci de décentralisation en termes d’organisation et de réalisation sur le terrain. L’UNESCO  s’est engagé dans une restructuration importante avec réduction de personnels, redistribution des affectations et départ de certains ADG du siège.

Cette décision modifie la coopération de l’UNESCO avec les ONG. Elle sera dorénavant,  soit bilatérale (ONG particulière et UNESCO avec mise en œuvre de programmes conjoints) soit collective (Comité de liaison ONG/UNESCO).

L’organisation va développer les établissements de terrain et décentraliser des bureaux, notamment en Afrique. La manière de travailler de l’UNESCO, notamment avec les ONG va, donc, subir de profondes transformations au cours des deux prochaines années. Il faudra s’adapter et savoir changer d’interlocuteurs et de services. Mais l’activité continuera, a insisté madame Colombo. Les  ONG et leurs actions devront  fortement s’appuyer sur les bureaux décentralisés. 50% des budgets sont des budgets de terrain.

Le site internet de l’UNESCO, donne des informations sur la stratégie globale des partenariats.

II-2) D’autres priorités semblent se dégager dans la restructuration :

La culture : c’est un grand défi  pour le monde d’aujourd’hui, patrimoine matériel et immatériel, mobilisation pour inclure la culture comme élément essentiel pour le développement  dans l’Agenda post 2015

Les sciences : l’eau, les océans ont une place prépondérante pour promouvoir le développement durable. Favoriser le développement des politiques nationales

Les sciences sociales : en déclin depuis 2 ans, mais réveil en Amérique Latine. Une priorité pour l’Inclusion Sociale et la bioéthique.

La communication : sous l’influence des pays du nord : priorité pour « la liberté d’expression et la société des savoirs ».

En fin d’intervention, madame Colombo a rappelé l’importance des documents 37/C5 et 37/C4 qui contiennent les textes de référence pour les programmes votés.

III – Travail interne au CCIC

L’intervention de madame Colombo confirme le travail des consultants du CCIC avec la constitution de 4 groupes (Education, Sciences et Sciences Sociales et Humaines, Culture, Communication et Information) et la réflexion qu’ils ont commencé à mener.

Les groupes  « Education » et « Sciencessciences humaines et sociales » réunissant chacun une dizaine de personnes lancent au début du mois de mars, un atelier de recherche. Les groupes « Culture » et « Communication, information »  sont en cours de formation. La prochaine réunion de consultants fournira un premier bilan et leur permettra de poursuivre les échanges.

 Hubert de Quercize

    Membre du CA