PROTECTION DES BIENS CULTURELS EN CAS DE CONFLIT ARMÉ (cf Convention de LA HAYE de 1954)

Les biens culturels doivent être protégés contre les menaces de destruction en cas de guerre. Ce principe défendu par la communauté internationale est à préciser dans ses modalités d’application : quels interdits ? quelles actions prioritaires ? Discussions pour de meilleures formulations concernant les aspects pratiques. Engagement fort de l’UNESCO.

Dixième réunion du Comité

Cette réunion s’est tenue les 10 et 11 décembre 2015, au siège de l’UNESCO.

L’ordre du jour portait sur des modalités d’application du 2è protocole de mise en œuvre de cette convention.

Les échanges entre délégations nationales sont restées très académiques. Ils ont porté essentiellement sur des divergences rédactionnelles de certains articles. C’est ainsi qu’il a été décidé, à l’instigation de la délégation belge notamment, de proroger la suspension de l’application de l’article 33 de ce protocole, en raison d’incohérences entre les différentes traductions.

L’Allemagne est intervenue pour insister sur le fait que cette protection était “de la plus haute importance pour l’humanité”, et que cette protection, dont bénéficiaient ces biens culturels, ne pouvait en aucun cas être utilisée à des fins militaires.

Certaines réunions ont été consacrées à l’examen article par article de ce protocole.

En conclusion 2 jours de débats sur des modalités d’application du 2è Protocole relatif à la Convention de La Haye, et leur traduction cohérente entre les différentes langues.

A signaler également, le rappel des démarches et courriers assumés par la Directrice Générale, en faveur de l’Irak, la Syrie et le Yémen.

Denis Chaigne