Journée Internationale de la Fille

UNESCO, le 3 Octobre 2016

Dans le cadre du “International Day of the Girl Child”, “Malgré des progrès importants depuis 20 ans, dans trop de pays, les dispositions législatives sont encore insuffisantes pour empêcher les mariages précoces et permettre de soutenir un taux de scolarisation des adolescentes, facteur de progrès et de développement durable », s’est ainsi exprimé Madame Irina Bokova, Directrice Générale de L’UNESCO, à l’ouverture de la présentation du rapport sur l’égalité homme/femme dans l’éducation. Le forum organisé par l’Ambassade du Canada a été l’occasion de faire état d’initiatives très concrètes comme la législation contre les mariages forcés en Gambie par exemple, ou l’installation de sanitaires adaptées aux filles en Inde, … plus capables d’apporter des solutions durables que de vouloir modifier les manuels scolaires …

Le forum co-organisé avec la Délégation permanente du Canada à l’UNESCO a été l’occasion pour les représentants de plusieurs pays (Bangladesh, Inde, Kenya, Gambie) et d’IONG (« Girls not Brides ») de présenter leurs initiatives concrètes : législation contre les mariages forcés adoptée en Gambie, installation de 400 000 sanitaires adaptées aux filles en Inde, …

La pauvreté et les traditions culturelles restent des obstacles majeurs au progrès dans la disparition des mariages précoces et forcés des filles enfants (moins de 18 ans) avec entre autres pour conséquence leur sortie du parcours scolaire, une forte mortalité infantile et un maintien dans la pauvreté par absence de formation et d’apprentissage.